- 07 87 51 32 64
- contact@domainedesbufflonnes.fr
Posté par Frédéric Rihn
Un exploit pour les membres de la famille Christmann qui se sont lancé il y deux ans seulement dans l’aventure de l’élevage et de la fabrication du fromage blanc, rond et crémeux généralement associé à l’Italie. « Un fromage très technique », assure Sophie Christmann.
Sollicitée par la chaine pour lui envoyer du fromage, la jeune femme s’est d’abord méfiée. « On voit de tout, vous comprenez… » Finalement, elle se laisse tenter. Avant d’être recontactée quelques semaines plus tard. Cette fois on lui explique que Paris Première a décidé de mettre en compétition les mozzarellas fabriquées sur le territoire français. Et que des quatorze concurrents du départ, ils n’en restaient déjà plus que quatre. « Donc nous, les Alsaciens, avec notre accent bien d’ici ! »
Les autres finalistes, bien qu’installés en France, sont tous d’origine italienne. Parmi eux La Maison de la Mozarella, à Paris. « Il y a quelques années, lorsque nous nous sommes lancés, c’était un peu notre référence. Notre stagiaire qui habitait Paris nous en a ramené afin qu’on puisse la goûter » se souvient Sophie. Puis vient la Fromagerie quatre étoiles, dans les Yvelines « …qui nous a adressé un petit mot pour nous féliciter ». A la première place, un couple d’Italiens de Rome installés tout à côté de Carcassonne, à Pradelles-en-Var, dans les Corbières : la famille Antonini
Consciente que cette reconnaissance n’est qu’un encouragement à poursuivre sur la longue route qu’ils se sont fixés, Sophie Christmann se dit touchée par les encouragements de leur entourage. « Nous avons appris que nous étions deuxième grâce à des voisins, qui nous ont félicité via Facebook en nous envoyant une photo de leur écran de télévision ! » s’amuse la mère de famille. Un soutien également très perceptible du côté des consommateurs : « Durant le confinement, nous avons eu peur parce qu’on nous a supprimé tous les marchés. Mais finalement, les gens nous ont soutenus en achetant massivement local ».
En plein travaux afin d’agrandir et déplacer la fromagerie et accueillir davantage de bufflonnes (voir notre article sur le Domaine des Bufflonnes ici), Sophie Christmann savoure : « On sait que la montagne à gravir est encore haute et que nous sommes loin du sommet. Mais c’est agréable de se dire que l’on est sur la bonne pente. »